Le projet de déménagement envisagé par le boucher a été retoqué.

Comment cette histoire se terminera-t-elle ? Comme nous vous le racontions dans notre édition du 16 juin, une épée de Damoclès est, si l’on peut dire, suspendue au-dessus de l’enseigne de la boucherie Pascal, à Saillans, depuis le mois de juillet 2024. Un contrôle sanitaire de routine y relevait alors une non-conformité pour « non-respect de la marche en avant ». Autrement dit, compte tenu de l’exiguïté du local, le boucher ne peut pas respecter cette règle qui interdit que la marchandise entrante ne croise les produits transformés mis en vente en boutique. Un état de fait aussi vieux que la boucherie elle-même : voilà plus de 100 ans que des boucheries se succèdent au numéro 42 de la Grande-Rue, et fonctionnent de la sorte...

Aussi, Nicolas Pascal, le gérant, qui prévoit de céder son activité à sa fille Florica au 31 décembre prochain, veut déménager pour ne pas lui léguer ce cadeau empoisonné...

Article publié dans Le Crestois du 27 juin 2025

À consulter : la pétition lancée par le boucher