Grâce au soutien financier du Ministère de la Culture, les radios associatives de la vallée continuent d’émettre mais perdent l’appui des collectivités.

Les radios associatives ont mal à leur finances. La situation locale le prouve. C’est le reflet d’une situation nationale. Ainsi, le 19 mai 2016, le président du syndicat des radios associatives locales, Emmanuel Boutterin, a tiré la sonnette d’alarme en saisissant la nouvelle Ministre de la Culture et de la Communication, Audrey Azoulay : « Notre organisation professionnelle a engagé les radios locales dans une démarche de professionnalisation qui porte ses fruits au niveau de la qualité des productions, de l’information locale et de l’éducation à la citoyenneté (...) mais nous manquons de moyens ».

Le syndicat portait en effet plusieurs revendications, notamment un fonds spécifique pour l’éducation aux médias, le sauvetage de la banque de programme Sophia de Radio France. Mais la renvendication la plus significative, et à laquelle le ministère de la culture et de la communication a répondu favorablement, est l’augmentation du Fond de Soutien à l’Expression Radiophonique locale (FSER) qui passera de 29 millions d’euros en 2016 à 31 millions en 2017.

Un bras de fer gagné par le syndicat qui n’explique pas pour autant la situation précaire dans laquelle se trouve les quelque 600 radios associatives locales de France. Afin de comprendre les difficultés que celles-ci rencontrent, nous sommes allés interviewer les trois radios locales de la vallée que sont Radio D’WA, Radio St Ferréol et Radio Zig Zag.
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Interviews à lire dans Le Crestois du 4 novembre 2016