Les actus à découvrir dans le journal de la Vallée

                

Historiens amateurs à Saoû et Crupies

Stéphane Brun, Richard Troost et Christine Garaud fouillent les archives, rassemblent des photos oubliées, récoltent des témoignages...


À Crupies, Richard Troost et Christine Garaud ont fouillé les archives en tous sens

L’histoire de la passion de ce couple pour l’histoire locale débute aux Pays- Bas lorsque Richard Troost est tenté de se lancer dans des recherches généalogiques sur sa famille. Il constate avec dépit... que tout a déjà été fait. Qu’à cela ne tienne, il va donc se lancer dans la terre natale de sa compagne, Crupies, dans des recherches semblables.

À Valence, en 1806, il y avait 479 enfants abandonnés; en 1833, ce nombre était passé à 1200 : reflet des malheurs d’un temps, malheurs si grands que les communes renâclaient à financer des hospices tant elles croulaient sous le nombre. De même, les statistiques que l’on trouve en fouillant les archives nous apprennent qu’il y eût très probablement en 1894, dans la région de Crupies soit une famine soit une épidémie. Une famille Jouve perdit cinq enfants en l’espace de quelques mois.

Ces informations ont été collationnées depuis des années par Richard Troost et Christiane Garaud, sa compagne dans leur charmante maison, située peu avant Manas. Elle a appartenu - cela ne s’invente pas- à la gouvernante du président Émile Loubet qui, comme chacun sait fut un immense président puisqu’il introduisit le picodon à l’Élysée...
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 4 novembre 2016


À Saoû, Stéphane Brun a récolté depuis vingt ans plus de mille photos

Il y en a qui collectionnent les cartes postales, d'autres les timbres. Et puis il y a Stéphane Brun. Passionné d'histoire et particulièrement par celle de son village natal, Saoû, cet ancien photographe a recueilli précieusement chez lui depuis une vingtaine d'années, pas moins de 1000 photos !

Grâce à un travail d'investigation, Stéphane Brun possède chez lui sous format numérique, des instants de la vie communale en noir et blanc. Un trésor historique qu'il souhaiterait transmettre aux archives départementales et aux saouniens à travers un album photo afin que chacun puisse écrire des annotations et de ce fait, mettre des mots sur des instants d'autrefois.

Cette envie de récolter des photographies du village remonte aux années 90, lorsqu'il a créé avec des copains un laboratoire de photos : « Je me suis dit que les photos d'habitants seraient un bon moyen pour connaître l'histoire de Saoû et celles de ceux qui y habitent. Au début, cela n'a pas été simple parce que les gens étaient méfiants »...
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 4 novembre 2016

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