Gérard Crozier, le maire de la commune, s'est confié dans un entretien. Un mois après l'annulation du référendum, une trentaine de migrants sont actuellement au château Pergaud. Parmi eux, certains sont issus de la jungle de Calais et viennent tout juste d'arriver. Cet accueil a pendant quelque temps divisé la population et suscité de vifs échanges. Qu'en est-il aujourd'hui ?

Le Crestois : Un mois après l'accueil des premiers migrants au château Pergaud, comment se porte la commune ?

Gérard Crozier : Le climat s'apaise enfin. J'ai continué de rencontrer les Allexois et reçu de leur part de nombreux témoignages de soutien. Que ce soit des habitants pour ou contre, cela m'a permis de constater qu'ils avaient compris ma démarche antérieure qui était de proposer un référendum. Ce qui prouve une nouvelle fois ma légitimité même si je n'ai pas pu aller au bout de mes convictions.

L.C : Donc, même si cela a eu un effet papillon au niveau national, vous ne regrettez rien ?

G.C : Pas du tout. Je respecte la décision de la justice suite à la mise en référé que le département avait effectué envers moi pour avoir eu l'intention d'organiser un référendum illégal. Maintenant, je vais de l'avant avec la volonté de retrouver la commune sans tensions...
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La suite de cet entretien est à lire dans Le Crestois du 11 novembre 2016