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Les Crestois sont généreux

La collecte des Restos du Coeur, les 4 et 5 octobre derniers, a été un succès.

Comme chaque année, avant la campagne d’hiver, l’association crestoise des Restos du Coeur a organisé un weekend de collecte les samedi 4 et dimanche 5 octobre, dans plusieurs magasins de la vallée de la Drôme.

Ainsi, à Crest, les équipes de bénévoles se sont succédé à Auchan, La Vie Claire, l’Étincelle et Intermarché, dans la zone commerciale d’Aouste-sur-Sye, de 8 heures à 20 heures le samedi, et le dimanche aussi dans les centres commerciaux ouverts. Les personnes faisant leurs courses ont également pu donner aux magasins U-tiles de Grâne et d’Upie, à l’épicerie Près d’ici de Blacons (ex-Relais des Mousquetaires), ainsi qu’à Chabeuil, où les bénévoles étaient présents à Lidl et Auchan.

Bilan des courses ? Plutôt très bon, à en croire Nathalie Martin, co-présidente du centre de redistribution des Restos du Coeur de Crest. « La collecte a bien marché, on a récolté 6,8 tonnes de denrées, alors que l’année dernière, on était à 6,4 tonnes. Comme d’habitude, les Crestois ont été généreux, on est très contents », se réjouit-elle. Point positif à ajouter : « Ce qui très intéressant, c’est qu’on a eu des produits qu’on n’a pas l’habitude de distribuer. Il y a une diversification intéressante. » Par exemple ? « On a donné des consignes et elles ont été bien respectées. Les gens ont donné bien sûr des pâtes, mais aussi des plats cuisinés. »

PLATS CUISINÉS

Une consigne bien particulière, qu’il a fallu parfois un peu expliquer, comme le relate Lucile, bénévole rencontrée samedi après-midi à Intermarché : « Les gens se demandent un peu pourquoi on demande des plats cuisinés. En fait, c’est pour les personnes qui n’ont pas les moyens de cuisiner. Par exemple les personnes âgées, qui n’arrivent plus à se faire à manger. Ou ceux qui n’ont pas de cuisine fonctionnelle. »

Notons que dans les allées d’Intermarché, ce jour-là, le profil des donneurs était aussi divers que la population française. En quelques minutes, arrive une famille qui donne du café, puis une dame amène des serviettes hygiéniques (« Bonne idée ! On n’y pense jamais assez ! », salue un des bénévoles), un petit vient en courant donner des conserves sous le regard encourageant de ses parents…

Bien conscients que la précarité peut arriver à tout le monde, et que la solidarité n’est pas un vain mot en ces temps incertains.

Blandine Flipo

Article publié dans Le Crestois du 10 octobre 2025