La fille d’Ulysse et d’Odessa
L’écrivain crestois Pierre-Louis Sestier livre le troisième tome de l’histoire de Laryssa.
En 2020, l’auteur crestois sortait un livre, La fille d’Ulysse et d’Odessa, fruit de longs échanges numériques avec l’Ukrainienne Laryssa Dmitrieva. Elle a, depuis, fui la guerre pour s’installer dans la vallée. Une suite a été publiée avant ce troisième tome. Voilà comment l’auteur le présente.
« L’histoire de Laryssa était celle du courage et de la résilience face à l’adversité. Fuyant la guerre qui menaçait constamment sa ville natale d’Odessa, elle avait entrepris un voyage difficile pour rejoindre Thomas en France et y chercher la sécurité ; bien que les troupes russes n’aient pas encore atteint la ville, Odessa était régulièrement bombardée. Cette décision, difficile, avait montré la force de son esprit face aux épreuves. Elle était partie avec un sac, son chat et quelques aquarelles. En France, étant donné son âge, l’architecte Larissa ne pourrait avoir l’opportunité de reconstruire sa vie, mais elle avait appris une nouvelle langue et s’était intégrée dans un nouveau pays, une nouvelle culture, mais surtout elle continuait d’être la muse de Thomas. Son histoire était un témoignage de l’impact de la guerre sur les individus ou les familles, et sur l’importance de l’accueil et du soutien.
Le personnage de Lara dans « Le Docteur Jivago » est emblématique d’une passion amoureuse et d’une époque de bouleversements historiques. Ces deux œuvres illustrent comment les personnages féminins peuvent être au cœur de récits puissants, reflétant les luttes et les espoirs de leur temps. Avec « La Fille d’Ulysse et d’Odessa », après avoir invité à explorer des territoires inconnus, observe avec précision comment la Russie mène sa guerre d’invasion en Ukraine, Lara nous plonge dans les profondeurs de la révolution russe ; chacune de ses œuvres, à leur manière, dépeint la complexité de l’âme humaine et la richesse des cultures qu’elles représentent, mais aussi des époques de terribles violences. »
Article publié dans Le Crestois du 31 mai 2024