Carnets de voyages #2 : Jules verne nous fait vivre une incroyable aventure dans les entrailles de la Terre.

Bienvenue, voyageurs de l'imaginaire !

Direction l'Allemagne pour ce deuxième périple de l'imaginaire, et plus précisément Hambourg, ville de résidence d'un certain Otto Lidenbrock, professeur, minéralogiste et conservateur du musée de la ville. Passionné de livres anciens, le professeur Lidenbrock vient de découvrir un ancien manuscrit islandais datant du XVIème siècle et écrit en runes.

Après avoir sollicité l'aide de son neveu, le raisonnable Axel, il découvre qu'il aurait été rédigé par un alchimiste islandais qui prétend avoir atteint le centre de la Terre en passant par un volcan éteint. Il n'en faudra pas plus pour que le bouillant professeur décide de se lancer à l'aventure, au grand dam de son neveu contraint de l'accompagner.

Mais un tel voyage est-il réellement possible ?...

Ce roman est l'un des plus connus de Jules Verne. Rien d'étonnant à cela, car l'aventure est particulièrement prenante, intense et riche en rebondissements.

La description des paysages sous-terrains est extrêmement probante, et on ressent une sensation de claustrophobie à mesure que les héros s'enfoncent vers les entrailles de la Terre.

En 1864, il y a encore débat scientifique pour savoir ce que recèle le centre de la Terre : certains pressentent un cœur de magma en fusion, d'autres penchent pour de la roche solide (ce qui ouvre la porte à de multiples possibilités fantastiques...). L'auteur a son idée sur la question, et réserve au lecteur des aventures très avant-gardistes dans la deuxième moitié du roman.

Si vous embarquez pour cette expédition, il se pourrait que vous soyez très étonnés par ce que vous découvrirez vers la fin du périple...

Alors bon voyage à toutes et à tous, et à la semaine prochaine pour découvrir votre prochaine destination !

Olivier Chapelotte

Voyage au centre de la Terre, de Jules Verne
Publié aux éditions Livre de Poche

Article publié le 16 avril 2020

Chronique de la semaine dernière : Cinq semaines en ballon