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La renaissance du moulin à huile de noix de Saoû

Il a bien failli sombrer dans l'oubli définitif, le petit moulin à huile de noix de Saoû. Et cela en à peine plus qu'une cinquantaine d'années !

Lorsque le dernier meunier, Édouard Faure, (dont la famille faisait tourner le moulin depuis la Révolution Française) a mis la clef sous la porte, il avait nettoyé, graissé et protégé ses machines comme si... Sait-on jamais... Un miracle ? Mais de miracle il n'y en eut point et le moulin sombra dans l'oubli, sournoisement et consciencieusement grignoté par la rouille et le salpêtre.

Il eut aussi à subir les outrages des hommes qui le considérèrent vite comme un cagibi ou un entrepôt. On y stocka du matériel qui n'avait rien à voir avec sa vocation et, plus grave, on y fit passer tous les câbles et la tuyauterie des bâtiments annexes. Et une évacuation d'eau par ci, et un câble de téléphone par là, le tout sans s'encombrer de considérations esthétiques et à grands coups de perceuse. L'humidité du canal souterrain s'attaqua également au réseau électrique, le rendant dangereux et même illégal avec un système de rallonges plus que précaire.

Bref le moulin courait à sa ruine dans une indifférence quasi générale ! Pourtant, dès que l'Office de Tourisme, avec l'accord de la Mairie, propriétaire des lieux, en ouvrait la porte, c'était la ruée des visiteurs venus parfois de très loin mais aussi, souvent, du village et des alentours...

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Article publié dans Le Crestois du 11 septembre 2020

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