Les artisans de la culture
Salut à tous, et bienvenue dans le choix l'hommage du disquaire !
Quelle année...
Cette crise sanitaire sans précédent aura considérablement marqué nos vies.
La santé de chacun est toujours la priorité, mais à l'heure de faire le bilan de l'année écoulée, on ne peut que constater que le secteur de la culture a été très durement touché par les nombreuses restrictions imposées par cette situation exceptionnelle : musées fermés, concerts annulés, cinémas et théâtres à l'arrêt. On ne s'en rend pas forcément compte, mais au delà de la partie visible (salles closes et artistes au chômage), c'est tout un monde de travailleuses et de travailleurs qui souffre en silence : techniciens divers (son, lumières, effets spéciaux, roadies, chauffeurs, projectionnistes, etc), costumières, maquilleuses, décorateurs, attachés de presse ou de communication, chargés de diffusion, de production, de tournée, ouvreuse et hôtesses d'accueil, guide touristique, conservateurs, agents de sécurité, et tellement, tellement d'autres métiers qui pâtissent, en silence, de cette crise.
Ce sont, dans l'immense majorité, des femmes et des hommes passionnés par leur métier, qui se donnent corps et âme pour la Culture, souvent dans des conditions de travail compliquées (horaires décalés et fluctuants, déplacements fréquents, situations précaires) qui se retrouvent dans des situations difficiles, voire inextricables.
En ce début d'année, je tenais à adresser une pensée bienveillante et amicale à tous ces artisans de la Culture, et également les remercier chaleureusement pour tout ce travail discret mais indispensable sans lequel nous serions totalement privés de vie culturelle.
Alors, quand les salles culturelles, quelles qu'elles soient, rouvriront, n'oublions pas de les remercier d'être toujours là, dans l'ombre, et d'avoir traversé cette épreuve avec courage et dignité.
Merci à toutes et à tous de lire mes chroniques. Je vous souhaite une très belle année 2021.
Olivier Chapelotte
Disquaire à la FNAC de Crest
Article publié dans Le Crestois du 8 janvier 2021