Une griffe de maroquinière
Sandrine Tridon transforme les peaux tannées en maroquinerie griffée, un travail de création remarquable.
Installée au 24 rue Eugène Arnaud, Sandrine Tridon travaille le cuir de haute qualité pour en créer des modèles uniques griffés 2945ST (lire encadré ci-dessous). En entrant dans l’atelier, l’odeur du cuir ne laisse aucun doute quant à l’activité qui se déroule dans cette grande pièce lumineuse.
Sandrine Tridon est en train de coudre une banquette, avec une aiguille arrondie et un fil résistant. La maroquinière est affairée à terminer une commande un peu particulière. « C’est la première fois que l’on me demande de faire ce genre de pièce, mais j’aime les défis et je l’ai relevé ! » précise-telle, avant de poser ses ustensiles pour me faire visiter les lieux. Car ici, le cuir est empilé délicatement sur un chevalet, les couleurs se confondent et les peaux se reposent avant de continuer leur vie au bras d’une femme, dans la poche d’un homme ou posées sur un bureau...
Article publié dans Le Crestois du 9 avril 2021