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Les bugnes stéphanoises

Rodolphe Dejour nous fait l’historique d’un beignet indissociable du Mardi-Gras.

À l’approche de mardi gras, qui tombe cette année le premier mars, je n’ai pas pu résister à la tentation de vous raconter l’histoire des « bugnes ».

Sont-elles d’origine lyonnaise ou stéphanoise ou du Sud-Ouest de la France ou encore de la Vallée d’Aoste… ? Aucune. En effet, l’origine des bugnes remonte, comme bon nombre de nos spécialités, à l’époque romaine. Elles se dégustaient à la période du Carnaval et le nom italien est « chiacchiere ».

Traditionnellement à Saint-Étienne, les « chaircuitiers » (charcutiers) proposaient des « Bugni » dont la francisation de l’arpitan (autrement dit le franco-provençal : langue gallo-romane parlée en France, en Suisse et en Italie) donne « Bugne ».

Sur Lyon, les bugnes sont consommées traditionnellement pour le dimanche des brandons (le premier dimanche du carême), surnommé « dimanche des bugnes ». C’est peut-être d’ici qu’est née la rivalité footballistique entre St Étienne et Lyon, sait-on jamais ! (rires) – Footballeurs « vegans », en espérant que vous n’ayez pas perdu tout votre humour, ne prenez pas cela au sérieux (cf. article sur le Roussin) !

Plus sérieusement, on peut trouver deux types de bugnes...

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Recette publiée dans Le Crestois du 18 février 2022

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