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Rencontre avec Jacques Doillon

Dimanche 10 avril à partir de 17h30 à l’Éden.

Jacques Doillon fait partie des grands cinéastes français qui ont bâti une oeuvre singulière depuis les années 70 jusqu’au tout récent Rodin avec Vincent Lindon. Fin observateur du monde de l’enfance et de l’adolescence, il met à nu la complexité des sentiments et des relations humaines dans des huis-clos psychologiques magnifiquement écrits et joués.

Cette année, il accompagne la ressortie de ses premiers films (restaurés en 4K) et sera de passage à l’Éden pour une soirée spéciale qui lui sera consacrée. Ce sera le dimanche 10 avril.

doigts dans la teteLES DOIGTS DANS LA TÊTE à 17h30

Un film de Jacques Doillon, avec Christophe Soto, Olivier Bousquet, Roselyne Villaumé, Ann Zacharias , 1974, N&B.

Chris, un jeune apprenti boulanger, est renvoyé par son patron pour retards répétés alors qu’il est logé par ce dernier qui veut maintenant l’expulser. Par mesure de protestation, il décide de renforcer l’occupation de sa chambre de bonne en compagnie de Rosette, sa petite-amie du moment, vendeuse à la boulangerie, Léon, un ami mécano, et Liv, une touriste suédoise de passage à Paris. 

« Du cinéma libre, gai, vivant, moderne, du cinéma qui parle au coeur, et qui, sans en avoir l’air, en dit plus sur les conditions d’existence des jeunes ouvriers que bien des longs discours. » (Le Monde)

« Pas besoin de se prendre la tête entre les mains pour comprendre Les Doigts dans la tête, c’est un film drôle et vrai, un film qui chante juste, un film simple comme bonjour. » (François Truffaut).

> Séance suivie d’une rencontre avec Jacques Doillon.

la drolesseLA DRÔLESSE à 20h15

Un film de Jacques Doillon, avec Claude Hébert, Madeleine Desdevises, Dominique Besnehard, 1979, couleur.

François, 20 ans, rejeté par son entourage, kidnappe Madeleine, 11 ans. La fillette, tout d’abord apeurée, devient la complice de François et prend rapidement les rênes de ce jeu interdit. Et chacun, maladroitement, commence à donner à l’autre un peu de son immense amour. Ensemble, innocemment, ils inventent le foyer dont ils ont toujours rêvé. 

« Petit miracle de sensibilité et de fraîcheur, ce film palpite aux antipodes de toute mièvrerie : le montage est nerveux, presque radical, la caméra danse d’un regard, d’une lumière à l’autre. Les comédiens, magnifiques, forment ici un duo d’une étonnante vérité, qui n’a pas vieilli. Cette Drôlesse reste l’un des meilleurs films de Jacques Doillon. » (Télérama)

> Séance présentée par Jacques Doillon.

L. Devanne, pour l’Éden

Article publié dans Le Crestois du 1er avril 2022

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