La défarde de bistrot
Cette semaine, Rodolphe Dejour nous présente la recette officielle de la Confrérie de la Défarde.
D’où vient le mot «Défarde» ? En premier lieu, le préfixe «dé» du latin «dis» entre dans la composition de nombreux mots pour exprimer «l’action inverse» ex. défaire, dessouder, désintéresser... le mot «Farde» est un nom commun féminin de l’ancien français dont l’un des synonymes de nos jours peut être «fardeau» «charge». Mais pourrait également venir du verbe fardeler, «empaqueter» ou du mot fardelet «petit paquet».
Il se dit que l’on doit le mot Défarde à farde, mot argot pour désigner les taxes (le fardeaux) de la fin du XIXe début du XXe siècle.
Les bas morceaux de viande, terme péjoratif pour désigner des morceaux de viandes situées à la base de l’animal en position debout, qui ne sont pas considérés comme des morceaux «nobles», n’étaient pas assujettis à la taxe, donc «défardé»...
Pour cette 40e édition du concours de Défarde, je ne peux m’empêcher de reprendre les mots de Flora Laurent : jetez-vous à l’eau et venez participez au concours de Défarde pour régaler les papilles des membres du jury de la confrérie de la Défarde. Si vous prenez la recette officielle de la confrérie mis à disposition par la ville de Crest sur son site et ci-après par le Crestois, votre plat de défarde ne pourra être qu’une réussite, savoureux, réconfortant et rassasiant, tout en révélant à vos convives votre amour pour la Vallée de la Drôme...
Recette publiée dans Le Crestois du 16 septembre 2022