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La gelée de coing

Rodolphe Dejour termine sa série sur le coing (4/4).

Dernier épisode, autour du coing également nommé poire de Cydonie, (ou Cydonia Oblonga : nom botanique en l’honneur de la ville de Crète, Cydon où « la pomme d’or » est très présente et semblerait même d’après les écrits de l’antiquité en être originaire).

Ce péricarpe (faux fruit, le vrai fruit étant l’endocarpe le -trognon-), nous emmène cette semaine dans une balade gourmande à travers le livre des « recettes secrètes » (Secrets d’Alessio de Piémont) écrit par l’italien Girolamo Ruscelli, (publié en 1555 à Venise et traduit en français en 1557) pour vous faire partager une autre recette « pour faire cotignac, à la mode de Valence, de laquelle usent aussi le Genevois » plus communément connue sous le nom de « Gelée de coing ».

J’attire votre attention sur le fait qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’une déclinaison d’une recette plus lointaine. En effet Claude Galien, médecin grec, mentionnait déjà la « gelée de coing » aux alentours de l’an 200 (mélange de coings, épices et miel).

Saviez vous que la gelée de coings était l’une des confitures servies à la Reine par la ville de Paris ? Au XVIIe siècle, on consommait la gelée de coing en début de repas pour ses vertus digestives...

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Recette publiée dans Le Crestois du 14 octobre 2022

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