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À la découverte du pâté de Pâques

Le Pâté Berrichon est au Berry ce que la défarde ou la Couve sont à la ville de Crest.

En France, chaque région possède ses spécialités culinaires. Spécialités dont le simple nom suffit à évoquer le terroir natal dont elles sont issues. Dans l’Indre, le Cher et du Haut au Bas-Berry, le Pâté de Pâques, plus communément appelé Pâté Berrichon, en est l’exemple typique.

Cette spécialité culinaire n’est pas si ancienne que cela, les premières traces écrites remontant à l’année 1889. Plus précisément à la page 273 du livre de cuisine de Jenny Touzin, (présidente de la Société de Gastronomie pour le progrès de la Science Culinaire) «la sauce, la cuisine chez soi (hygiène, simplicité, délicatesse) cuisine des célibataires - cuisine des diabétiques» aux éditions Félix Brossier.

C’est devenu une recette familiale et conviviale : elle est préparée avec de la viande hachée et des oeufs durs qui sont ensuite mélangés avec des herbes et des épices. Le tout est enfermé dans une feuilletée et cuit au four. C’est un petit condensé des produits de la ferme qui constituaient jadis la base de l’alimentation. Cette recette concentre, dans l’assiette, le fruit et le reflet de ce qu’est la ruralité...

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Recette publiée dans Le Crestois du 31 mars 2023

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