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Ah, Monaco, ses princes et... ses barbajuans !

Notre cher Honoré de Grimaldi, Prince de Monaco, après avoir mis son grain de sel dans les affaires de la France, s’est vu offrir, tel un fromage affiné, la généreuse somme de 80 000 livres de rente par Louis XIII en 1641. L’équivalent d’une bonne assiette de truffes à la provençale ! Et comme un bon plat ne vient jamais seul, Crest et ses habitants deviennent les vassaux des princes de Monaco.

Mais trêve de plaisanteries ! Parlons sérieusement... de cuisine. Les Barbajuans ! Vous voyez le tableau ? Un ravioli fringant qui a croisé un beignet dans une ruelle de Castellar, un petit village niché au-dessus de Menton. Pas triangle, mais gros ravioli ! D’après la légende, c’est là que la magie s’est produite. Imaginez, un dénommé Jean qui, en panne de sauce pour ses raviolis, décide de les frire. Eh bien ! C’est comme jeter un citron dans une bouillabaisse : une révélation ! Barbajuan - comprendre « Oncle Jean » - naît ainsi, rendant hommage à son papa culinaire.

Rumeur ou pas, le Prince Albert Ier était, lui aussi, fan des barbajuans. Vous savez ce que c’est, une petite faim, on se laisse tenter. La recette ? Allons-y gaiement...

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Recette publiée dans Le Crestois du 25 août 2023

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