Mag' : les infos culturelles de la vallée et d'ailleurs

                

L’abbé Pierre et ses combats en avant-première à L’Eden

Projection en présence du réalisateur et de l’acteur principal samedi 16 septembre, à Crest.

C’est une soirée exceptionnelle qu’ont préparée l’équipe du cinéma l’Eden de Crest. En avant-première près de deux mois avant sa sortie nationale en salle, le film L’abbé Pierre, une vie de combats sera projeté dans la grande salle du cinéma crestois le samedi 16 septembre à 17 heures. La séance sera suivie d’une discussion avec le réalisateur Frédéric Tellier et Benjamin Lavernhe, l’acteur qui incarne à l’écran l’abbé, de son vrai nom Henri Grouès. Cette avant-première s’inscrit dans le cadre des Journées du patrimoine, qui se tiennent le même week-end partout en France.

Ce « biopic » retrace donc la vie de l’abbé Pierre, une figure historique qui a marqué la ville de Crest puisqu’il a séjourné au couvent des Capucins (voir page 24) lorsqu’il n’était encore qu’un anonyme, de 1932 à 1939. De retour dans la cité des Arnaud le 9 mars 1990 pour l’inauguration du service de gériatrie de l’hôpital, il déclarait : « Sans les six ans d’adoration au couvent de Crest, je n’aurais pas tenu dans le tourbillon de la vie. »

Synopsis : né dans une famille aisée, Henri Grouès a été à la fois résistant, député, défenseur des sans-abris, révolutionnaire et iconoclaste. Des bancs de l’Assemblée nationale aux bidonvilles de la banlieue parisienne, son engagement auprès des plus faibles lui a valu une renommée internationale. La création d’Emmaüs et le raz de marée de son inoubliable appel de l’hiver 54 ont fait de lui une icône. Pourtant, chaque jour, il a douté de son action. Ses fragilités, ses souffrances, sa vie intime, à peine crédibles sont restées inconnues du grand public. Révolté par la misère et les injustices, souvent critiqué, parfois trahi, Henri Grouès a eu mille vies et a mené mille combats. Il a marqué l’Histoire sous le nom qu’il s’était choisi : l’Abbé Pierre.

Durée : 2h18

Clément Chassot

Article publié dans Le Crestois du 8 septembre 2023