Un joyeux appel à la solidarité !
Célébration des soixante-dix ans de l’appel de l’abbé Pierre, le samedi 3 février à Étoile-sur-Rhône.
Il y a soixante-dix ans tout pile, l’Abbé Pierre, un des hommes préférés des français, lançait un SOS contre la misère sur les ondes de Radio Luxembourg. Depuis, du chemin a été parcouru, on n’a plus le droit d’expulser en hiver, des centres de secours ont été ouverts, les Restaurants du cœur distribuent, les communautés Emmaüs et de nombreuses associations accueillent.
Mais la misère n’a pas été éradiquée et la tâche semble inépuisable. Malheureusement, l’appel de l’abbé Pierre reste d’actualité et il est tout à craindre que la nouvelle loi immigration ne fera qu’aggraver les choses.
Mais un anniversaire se fête dans la joie, la dignité et la solidarité, notamment dans toutes les Communautés Emmaüs qui sont l’héritage de l’abbé Pierre. La communauté Emmaüs d’Étoile-sur-Rhône située au Prieuré Saint-Marcellin (04 75 60 63 20), vous donne donc rendez-vous pour une Grande Foire afin de fêter cet anniversaire le samedi 3 février 2024 de 10 heures à 17h30.
Venez en famille faire des affaires solidaires dans le grand bazar seconde main qu’est le « Bric à brac » d’Emmaüs. Vous y trouverez votre bonheur en faisant le bonheur de l’autre. Venez vous réjouir dans le grand charivari de spectacles présentés par les artistes solidaires de la Drôme.
Un chapiteau planté dans la cour d’Emmaüs accueillera les compagnies :
- la compagnie Danka et la Bizzart nomade danseront avec leurs marionnettes géantes
- la Pekno parade et leur fanfare survoltée
- concerts en live avec Flo Chapitô et les Miten’s, trio de poche
- Grande première mondiale du spectacle forain : Les 7 vies de l’abbé Pierre ou En un éclair, la vie foisonnante de l’abbé Pierre par la Compagnie Burdin-Rhode.
Petite restauration sur place, grâce à la fameuse cuisine traditionnelle des compagnes d’Emmaüs. On vous attend nombreux pour vivre ce moment de plaisir partagé et de solidarité.
Mes amis, au secours... Une femme vient de mourir gelée, cette nuit à trois heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant hier, on l'avait expulsée...
Chaque nuit, ils sont plus de deux mille recroquevillés sous le gel, sans toit, sans pain, plus d'un presque nu. Devant tant d'horreur, les cités d'urgence, ce n'est même plus assez urgent !.
Il faut que ce soir même, toutes les villes de France ouvrent un « centre fraternel de dépannage » avec ces simples mots : ‘‘Toi qui souffres, qui que tu sois, entre, dors, mange, reprends espoir, ici on t’aime.’’ Chacun de nous peut venir en aide aux « sans abris », il nous faut pour ce soir cinq mille couvertures, trois cent grandes tentes, deux cent poêles catalytiques. Déposez-les à l’Hôtel Rochester, grâce à vous, aucun homme, aucun gosse ne couchera ce soir sur l’asphalte ou sur les quais de Paris. Merci.
Article publié dans Le Crestois du 26 janvier 2024
