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L’affaire Schlochow

Ou comment un procureur sauva la mise d’un résistant aoustois.

Schlochow
Jean Schlochow

Deux hommes face à face. Nous sommes dans la deuxième moitié d’octobre 1942, au palais de justice de Valence. Un de ces hommes, Jean-Philippe Thérond, est procureur de la République. Il a 45 ans. L’autre en a un de moins et s’appelle Jean Schlochow. Il est aoustois et a été, comme son épouse, employé à la papeterie locale. Il est arrivé en 1938 d’Alsace. Formulons l’hypothèse qu’il avait pu entendre dire, dans sa belle province, qu’il y avait beaucoup d’Alsaciens dans notre petit pays, des repliés de 1871.

Ce jour-là, Jean Schlochow ne doit pas en mener large. Il s’est fait prendre à diffuser le journal clandestin Combat...

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Article publié dans Le Crestois du 29 novembre 2024