Le retour du Bridge to Hell !
La cinquième édition du festival de metal se tiendra les 12 et 13 septembre à Crest.

Le groupe de metal Septicflesh, programmé le samedi 13 septembre
C’est désormais un évènement culturel bien implanté : le festival de musiques saturées Bridge to Hell aura lieu les vendredi 12 et samedi 13 septembre aux Moulinages à l’espace Soubeyran à Crest. Une (déjà) cinquième édition qui s’annonce exceptionnelle.
À quelques jours de cet événement, nous avons voulu faire un point avec Jean-Claude Cognard et Éric Néré, les deux coprésidents et fondateurs de la Boite en Metal.

Jean-Claude Cognard et Eric Néré, fondateurs de la Boite en Metal
Le Crestois : Bonjour Messieurs, avant de parler du festival, un petit retour en arrière sur le mois de Mars 2025. Vous avez, avec la ville de Valence, organisé la première Nuit du metal au théâtre de la Ville de Valence. Comment s’est passée cette soirée ?
Elle a plus que bien fonctionné : on était complet trois mois avant l’évènement ! La soirée s’est très bien passée et le public a été ravi.
D’ailleurs, la ville de Valence et le théâtre nous ont immédiatement demandé de monter une seconde édition à l’issue de la soirée et on vous annonce qu’on fera un retour le 21 mars 2026 avec deux super groupes : Mars Red Sky et Monkey3, mélange de metal progressif, sludge, stoner.
Venons-en au festival. La cinquième édition (déjà!) du Bridge to Hell aura donc lieu les vendredi 12 et samedi 13 Septembre. Comment se passe la préparation de l’évènement ?
Tout se passe bien, on est presque prêts ! Avec le temps et l’expérience, notre équipe est de mieux en mieux organisée et gagne en efficacité.
L’affiche de cette nouvelle édition est des plus alléchantes, avec notamment une très grosse tête d’affiche le samedi soir ! Pouvez-vous nous la présenter ?
Oui c’est clair, cette année c’est Septicflesh ! C’est un groupe grec d’Athènes, fondé il y a plus de trente ans. On est dans un mélange de black/death symphonique. On franchit un cran avec un groupe mondialement connu. C’est un honneur, mais aussi beaucoup de pression de les recevoir.
La tête d’affiche est belle, mais le reste de l’affiche ne l’est pas moins ! Pouvez-vous nous présenter un peu les groupes présents sur cette édition ?
Pour cette édition anniversaire, on a concocté une programmation éclectique : notre tête d’affiche du vendredi soir Tagada Jones (punk rock) qu’on ne présente plus, Stoned Jesus (stoner), groupe qui joue rarement en France, Seth, un groupe français de black metal, Eiga, un jeune groupe de Modern Metal, le super-groupe Dropdead Chaos, Breed Machine qui ont ouvert la toute première édition du Bridge to Hell, et enfin les valentinois de No Deal qui ont gagné le tremplin en 2024.

Tagada Jones, programmé le vendredi 12 septembre
Le tremplin ne sera pas reconduit en 2025, mais il y aura bien trois concerts gratuits le samedi après-midi au skate Park de Crest avec Frame, les Crestois de l’affiche, Lore, groupe de hardcore lyonnais et Liquid Flesh, groupe de thrash grenoblois.
Puisqu’on parle de la programmation, avez-vous le sentiment que ça devient plus difficile de composer l’affiche ou, au contraire, cela parait-il plus simple ?
L’exercice n’est plus le même au bout de cinq éditions. Au début, les choix étaient limités, la plupart des gros tourneurs ne nous répondaient même pas, c’était une vraie galère d’avoir une affiche cohérente. Maintenant, on a le luxe de pouvoir choisir les groupes où on veut, car les portes se sont ouvertes. Le contact avec les pros du milieu a changé, maintenant nous sommes pris au sérieux, les groupes et les tourneurs ont envie de venir chez nous grâce à l’esthétique que nous donnons au BTH.
Cinq ans, c’est un bel âge ! Comment avez-vous préparé cette édition anniversaire ? Quelles sont les nouveautés ?
On a préparé cette édition comme les précédentes, avec passion et implication, l’équipe devenant de plus en plus rodée. Nous essayons surtout de corriger les erreurs des années précédentes afin de proposer un festival toujours plus qualitatif.
Quant aux nouveautés, impossible de répondre à ta question, il faut garder un effet de surprise !
Propos recueillis par Olivier Chapelotte.
Article publié dans Le Crestois du 22 août 2025