
Diarra Jah, de la musique à l’humanitaire
D’origine burkinabé, Diarra Jah, issu d’une famille de musiciens, est un personnage haut en couleur et très actif sur la scène musicale drômoise. Il est arrivé dans la Drôme en 2001 pour (en) tomber amoureux et ne l’a plus quittée.
Chanteur lead d’Akylisso, groupe d’afro-reggae à base d’instruments traditionnels et de joie de vivre , il aime développer ses projets (Djarra Mankan) et toujours avec ce sourire inamovible qu’on lui connaît. Il est également impliqué dans le milieu associatif crestois, notamment avec Banfora, qui organise le festival Reggae to Zion, à Crest. Une association qui soutient aussi une maternité au Burkina Faso.
Sa musique, universelle et revendicatrice, pleine de vie et de désir, nous transporte vers de lointaines terres baignées de soleil dont on aimerait qu’elles fussent libres et sauvages. Il a récemment sorti un album de sept titres intitulé Le Réveil, qui nous invite à nous lever, mais surtout à nous relever pour affronter un monde meurtri qui voudrait entraver nos vies – et qui y parvient dans une certaine mesure. Point de révolte, juste une action pour changer la société en éradiquant les injustices.
Un album disponible depuis le 31 août sur toutes les plateformes de streaming et de téléchargement légales.
Texte et photo : Sylvain Foucaud
Article publié dans Le Crestois du 5 septembre 2025