
Des bouillons cubes faits maison
Pourquoi il est urgent de cesser de consommer des cubes industriels.
Il est là, planqué dans son petit emballage doré, le bouillon cube. Bien sagement aligné dans le tiroir à épices, il attend son heure pour « rehausser » une soupe, « réveiller » un risotto ou « muscler » une sauce. Le problème ? Il ne rehausse rien, il dégomme tout. Car ce cube en toc n’a plus rien d’un fond de cuisine : c’est un concentré de chimie.
Prenez un paquet au hasard. Vous y lirez une litanie d’ingrédients indéchiffrables : glutamate monosodique (E621), inosinate disodique (E631), guanylate disodique (E627), arômes artificiels, amidons modifiés, sucre, graisse de palme… et une pincée de légumes, mais si peu qu’on dirait une blague... Bref : sous ses airs pratiques, le cube industriel est un faux ami. Un saboteur de casseroles. Un voleur de goût.
Heureusement, il y a une alternative simple comme un pot-au-feu…
Recette publiée dans Le Crestois du 17 octobre 2025
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