Bugnes, oreillettes et beignets

Mardi gras en toute légèreté (ou presque)

Mardi Gras approche, et avec lui, l’irrésistible appel des beignets. Difficile d’y résister quand la tradition nous offre sur un plateau ces merveilles dorées et croustillantes, à la fois croustillantes et moelleuses. Alors cette semaine, place aux bugnes, ces petits délices qui réchauffent les cœurs et parfument les cuisines de souvenirs d’enfance.

Si Mardi gras est aujourd’hui synonyme de festivités et d’excès sucrés, il puise son origine dans un passé plus austère. Avant d’entamer les quarante jours de Carême, période de pénitence et de privations, il fallait bien vider les réserves de beurre et d’œufs. Voilà comment nos aïeux ont eu la lumineuse idée de plonger de la pâte sucrée dans un bain de friture, créant ainsi les bugnes, oreillettes et autres douceurs dorées.

Les bugnes, plus précisément, tirent leur nom du lyonnais bugni, qui signifie tout simplement « beignet ». Célébrées depuis des siècles – elles figurent même dans la première édition de Pantagruel de Rabelais en 1532 –, elles se déclinent en deux écoles irréconciliables : les moelleuses, levées avec de la levure de boulanger, et les plates, plus croustillantes et aériennes. À vous de choisir votre camp !

Mais trêve d’histoire, passons aux choses sérieuses : la recette…

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Recette publiée dans Le Crestois du 28 février 2025

Toutes les recettes de Rodolphe Dejour sont regroupées dans notre rubrique cuisine.
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