La couve crestoise

La recette selon Max Tabardel.

UN NID DORÉ POUR LES RAMEAUX

Aux Rameaux, pendant que certains tressent du buis, les Drômois tressent des souvenirs. Et dans les rues de Crest, un parfum d’agrumes et de pâte dorée vient titiller les narines : la couve crestoise est de retour !

À l’origine ? Une recette provençale, façonnée dans tout le Sud-Est de la France : un gâteau pascal en pâte brisée, orné de poules et d’œufs, symbole du printemps retrouvé. Mais c’est dans la vallée de la Drôme que cette tradition a trouvé un second souffle. Aujourd’hui, la couve s’est ancrée dans le Crestois, au point d’en porter fièrement le nom.

La couve, elle, n’a jamais disparu. Et pour cause : elle a su évoluer avec son temps, s’adapter aux goûts, aux envies, aux générations. Moins sucrée qu’autrefois, plus moelleuse, délicatement parfumée à l’orange, au citron ou à la fleur d’oranger, elle a fait évoluer sa recette sans jamais renier ses traceurs : la pâte brisée, les formes symboliques, la douceur des souvenirs. Une tradition vivante, souple et fidèle. Parmi ses ambassadeurs les plus gourmands, le regretté Max Tabardel, pâtissier crestois, a légué une version devenue, pour beaucoup, une madeleine locale...

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Recette publiée dans Le Crestois du 11 avril 2025

Toutes les recettes de Rodolphe Dejour sont regroupées dans notre rubrique cuisine.

Photo : les Plus Beaux Détours de France

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