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Le féminin pluriel est infini

Réponse des féministes du Val de Drôme à la chronique de Vincent Meyer parue le 17 juillet 2020.

La lecture de votre article "Le féminin pluriel est singulier" (Le Crestois 17 juillet 2020) a hérissé les poils (oui, nous en avons, et parfois même nous décidons de les garder) des féministes de la vallée. Il aborde en diagonale des pans entiers de notre histoire, mais nous choisissons de concentrer notre réponse sur quelques points, les plus problématiques à nos yeux.

Tout d’abord nous tenons à rappeler que les différences entre les femmes et les hommes, et l’institution d’une société binaire, n’ont rien de naturel. Elles sont le fruit de normes culturelles transmises notamment par l’éducation des petites filles et des petits garçons, que l’on habille en rose pour les unes en leur racontant des histoires de princesses, et en bleu pour les autres en leur passant le ballon pour jouer au foot...

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Article publié dans Le Crestois du 31 juillet 2020

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