Cousue de fil blanc…
Tribune de Max Ponce du 4 septembre 2020.
La mobilisation des ruraux contre les réserves de vie sauvage avait tout d’une pantalonnade comme l’aurait nommée Molière, c’est à dire une démonstration aussi ridicule qu’hypocrite. Le lobby de la chasse, ne se sentant sans doute pas assez crédible pour manifester seul, avait agrégé les associations d’éleveurs dont les membres étaient, en majorité, chasseurs eux-mêmes. Cible de ce tintamarre ?
Les réserves de vie sauvage. Les chasseurs nous ont habitués aux formules mensongères «Premiers écologistes de France» ou «Amoureux de la nature» pour justifier la pratique d’un loisir d’un autre âge. Loisir sadique, (quand on aime, on ne tue pas), loisir dangereux (140 accidents en 2019), loisir inutile, la chasse ne répond plus à des besoins alimentaires, elle ne sera jamais un instrument de régulation des espèces, c’est la nature qui s’en charge sachant, le moment venu, créerune épizootie (comme elle sait aussi le faire pour les humains…).
Ce combat d’arrière- garde a un relent de chant du cygne...
Article publié dans Le Crestois du 4 septembre 2020