«Satisfaire un désir de lucre mal placé »
Tribune de Rodolphe Dejour du 11 septembre 2020.
Cette crise sanitaire débouche sur une période de crise économique. Le confinement instauré pour combattre la circulation de ce satané virus a entraîné la fermeture de nombreux commerces, artisans, professions libérales et autres indépendants non considérés comme étant essentiels. Pour résister, nos indépendants ont dû se réinventer et trouver de nouvelles sources de revenus pour traverser cette crise de grande envergure en proposant des services adaptés aux changement des comportements d'achats des consommateurs.
Mais malheureusement, les partenaires financiers ont souvent été aux abonnés absents, pire ont décidé de se désolidariser des mesures gouvernementales en prenant la décision de ne plus soutenir certains d'entre eux, en refusant de suspendre les crédits ou refusant d'octroyer le prêt garanti par l'État pour les entreprises impactées par la crise du coronavirus (arrêté du 6 mai 2020) ; en révoquant les découverts autorisés afin de pousser inexorablement bon nombre de ces dernières vers le dépôt de bilan ou la fermeture temporaire...
Tribune publiée dans Le Crestois du 11 septembre 2020