La promesse de l’aube…
Transitions, la chronique de Vincent Meyer du 2 octobre 2020.
Le chien de ma voisine a cessé d’aboyer. Sur mon bassin, les poissons rouges sautent hors de l’eau comme des petits dauphins. Ma chatte s’est mise à ronronner. Que se passet- il ? Je vois arriver un homme étrange, habillé de bure à la franciscaine, avec une corneille sur l’épaule. Et à ses côtés, un loup, docile et tranquille. Un équipage patibulaire (…mais presque comme dirait Coluche). Lupus ! Le père François ! Quelle joie de les revoir (cf. mon livre « chronique d’un effondrement annoncé » pages 72 et 127). Et de les accueillir chez moi. Mais comment se fait-il ? Quel mobile a pu leur faire quitter l’ermitage sauvage perdu au-dessus de Saint Nazaire le désert ?
Leur belle énergie semble rayonner autour d’eux. L’air paraît plus léger, les couleurs plus vives. J’invite mon ami, l’ermite François, à s’asseoir. Il regarde autour de lui et me fait comprendre qu’il préférerait prendre place avec moi dans la cabane de mon grand chêne. Entre ciel et terre. Je lui propose à boire. Il ne veut que de l’eau fraîche.
Enfin, il s’exprime avec des mots...
Chronique publiée dans Le Crestois du 2 octobre 2020