Du passé faisons table rase…
Transitions, la chronique de Vincent Meyer du 9 octobre 2020.
J’avais deux projets pour cet été. Un projet de rando en Bretagne. Mais mes amis belges ont craint d’être bloqués en France du fait de la situation sanitaire. Projet annulé. Un projet d’une semaine de jeûne et bivouac en Cévennes. Lors de la semaine précédente, plusieurs stagiaires ont pris des malaises à cause de la chaleur et les organisateurs ont renoncé. Projet annulé. Pas grave. Je n’allais pas me joindre à la cohue sur les plages. Je déteste les bouchons sur les routes. Je suis peu friand des foules de touristes. J’aime bien mon ermitage dans la nature. Je ne crains pas la solitude. Je me suis fait une raison. Et j’ai passé un bel été.
En fait, il est devenu difficile de faire des projets. Car l’avenir est incertain et mouvant. Il est impossible aujourd’hui de deviner ce qui va se passer dans trois mois, trois semaines, ou même trois jours...
Chronique publiée dans Le Crestois du 9 octobre 2020