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L’âne et le boeuf…

Transitions, la chronique de Vincent Meyer du 24 décembre 2020.

C’est Noël. Pas trop gai cette année. Je préfère évoquer Pâques. L’île de Pâques. J’ai toujours été fasciné par la disparition de cette civilisation originale. Il paraît que les habitants ont, peu à peu, utilisé, ou brûlé, tous les arbres de l’île. Et sans arbres, ils n’ont pas pu résister à l’extinction. Je trouvais l’histoire bien peu crédible et le comportement des habitants trop débile. Ne voyaient-ils pas qu’ils allaient à leur perte ? Ne pouvaient-ils pas enrayer cette marche vers l’abîme, se raisonner, s’adapter ? Le temps a passé et cette histoire est restée dans un coin de ma mémoire comme un mystère non élucidé. Et voilà qu’elle me revient en observant le monde comme il va. Comme il va, de plus en plus rapidement, à sa perte...

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Chronique publiée dans Le Crestois du 25 décembre 2020