Plus de caméras et pauvres hors la ville
Tribune du 8 janvier 2021 du Collectif citoyen des quartiers.
Les jeunes Crestois réclament des salles, des animateurs, des éducateurs, des psychologues, des aides pour les groupes de musique ou de théâtre, des lieux conviviaux de rencontre et de loisirs, des tarifs au quotient familial pour les cantines et rejettent la malbouffe.
À ces demandes bien légitimes, M. Mariton ne peut offrir que des surveillances vidéo supplémentaires aux abords du lycée Armorin et dans les recoins de la ville qui échappaient encore à son contrôle. Mais les jeunes ne sont pas les seuls à jouir de tant de considération. C’est toute une population crestoise de "laissés pour compte" qui est plongée inexorablement dans les viseurs de la reconnaissance faciale, inspirée du régime communiste chinois, que M. Mariton semble tant affectionner. La politique de cette ville est une véritable grenade de désencerclement basée sur l’interdit et la surveillance ultime...
Article publié dans Le Crestois du 8 janvier 2021