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Equanimité…

Transitions, la chronique de Vincent Meyer du 15 janvier 2021.

Un mot. Un seul. Cette  année, j’ai envoyé mes voeux  avec un seul mot : équanimité.  J’ai joint une photo  d’un ciel nuageux laissant  apparaître en son milieu  une fenêtre de ciel bleu  (l’expression consacrée est  « une culotte de gendarme  »). Bien sûr, mon intention  était toute de  bienveillance. Un voeu à la  fois pour moi et pour tous  les autres. Pas besoin d’en  dire beaucoup plus après  cette année 2020 chaotique  et face à cette année 2021  toute en incertitude. 

Nombre de mes correspondants,  de mes proches et de  mes amis, curieux de ce  mot inconnu, ont eu recours  au dictionnaire ou à Internet.  D’aucuns m’ont gratifié  de commentaires divers sur  la base de définitions sans  doute étriquées. Certains  ont, en effet, souligné le  risque d’indifférence, de  perte de contact avec les  émotions, voire d’égoïsme.  Faux sens. Revenons à l’étymologie.  Elle souligne ici la  concaténation de deux signifiants  : égalité (« éq »  comme dans équité, équation,  équilibre) et âme  (« animité » issu du latin  animus, comme dans  animé, pusillanime). L’équanimité  serait donc égalité  d’âme (ou d’esprit).

Et encore  ? Qu’est-ce à dire ? Le  sens a évolué avec l’usage...

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Chronique publiée dans Le Crestois du 15 janvier 2021

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