« Le cadeau qu’on ne se lasse pas de recevoir »
Le billet d’humeur de Piette du 5 février 2021.
Le fil conducteur des petites chroniques de Piette est d’apporter un peu de gaieté et de lumière en cette période déstabilisante pour chacun d’entre nous. Alors aujourd’hui, et parce que j’ai la chance d’en avoir, ce sont des petits-enfants dont je vais faire la trame de ce billet d’humeur.
Même si en ce moment, en tant que grands parents on peut moins les VOIR, je me réjouis chaque jour de les AVOIR. Les petits enfants sont le cadeau qu’on ne se lasse pas de recevoir. Je pense aussi qu’au niveau "cadeau" et en tant que personnes avançant dans l’âge, c’est un peu comme le dernier gros cadeau que la vie nous offre au niveau émotionnel et intensité de bonheur.
Les sentiments que nous éprouvons pour eux sont très forts, on s’inquiète pour eux et notre bonheur est lié au leur. Les recevoir chez soi, sans les parents, est un bonheur indicible. Ils sont l’insouciance et la joie de vivre. Grâce à eux, on oublie les soucis du quotidien. D’autant plus qu’avec eux on ne partage que les bons moments, les jeux, les balades et les fous rires.
Parfois l’émotion pointe en jouant avec eux car on retrouve, dans l’expression de leur visage, le sourire de son propre enfant trente ans auparavant. Moment intense de souvenirs et nostalgie mêlés.
Je n’ose pas imaginer le jour où ce seront de grands adolescents qui préfèreront sans doute les copains à papy et mamie. Car si eux n’auront plus besoin de nous, nous aurons toujours autant besoin d’eux.
Alors revenons à la gaieté de les avoir avec ces superbes mots de Jacques Brel qui chantait :
« Un enfant
Ça vous décroche un rêve
Ça le porte à ses lèvres
Et ça part en chantant
Un enfant
Avec un peu de chance
Ça entend le silence
Et ça pleure des diamants »
À Gabin et Lila...
Piette
Tribune publiée dans Le Crestois du 5 février 2021