Tribune du 5 février 2021 de Maxime Chaumeille.

Je m'appelle Maxime Chaumeille. Je suis auto-entrepreneur depuis plus d’un an. J’ai monté une microbrasserie distillerie à Francillon sur Roubion : Josette & Balloo. Je vends ma bière sur les marchés depuis le mois de juin 2019 et, très vite, la question du masque s’est posée. Je ne l’ai jamais supporté : au-delà de l’aversion profonde qu’il m’inspire, le port de celui-ci me cause des lésions douloureuses et des gonflements au niveau de la langue, ce qui ne s'améliore pas lorsque je porte une visière. À partir du mois de juillet, lorsque cette obligation a débuté, j’ai été confronté systématiquement à des arrêtés municipaux que m’ont opposés une partie de la population ainsi que les maires où les représentants de l’autorité municipal.

Je ne pouvais pas me résoudre à mettre ce masque qui détériore ma santé physique et mentale. Alors les pressions ont commencé, chaque marché devenait pour moi un calvaire au cours duquel je devais vivre dans la peur des gendarmes, des "citoyens-gendarmes" et des acteurs municipaux...

Tribune publiée dans Le Crestois du 5 février 2021