Le "poison" d'avril
La chronique de René Bergier du 2 avril 2021.
Vous avez bien lu, il n'y a pas de faute d'orthographe dans le titre et ce n'est pas vexer mon ami Gigi, le petit poisson émigré, que de lui enlever un « S » pour évoquer la bestiole qui nous empoisonne l'existence depuis plus d'un an. Retour sur l'histoire… avec une dose vaccinale d'humour (ça nous changera des querelles sociétales).
Tout a commencé en janvier 2020 quand le monde a appris qu'un virus en provenance de Chine avait franchi la frontière asiatique… Décidément, la Grande Muraille n'est plus très étanche. Au début, les nouvelles se voulaient rassurantes : « Une simple grippette ; on en a vu d'autres ; de toute façon on a des masques… mais ils ne servent à rien ». Puis les jours passant, c'est en mars de cette même année que le monde s'est rendu compte que la marmite avait « pris le bou » et que l'affaire devenait sérieuse. La plupart des pays ont alors tenté de remettre le couvercle sur le faitout pour l'empêcher de déborder ; mais le lait est quand même allé au feu. Un an après on est en avril, le poison est toujours là… et la marmite continue de bouillir...
Chronique publiée dans Le Crestois du 2 avril 2021