Un communiqué du 16 avril 2021 de "Préserver Soyans".

Les bâtiments agricoles sont propices à la mise en oeuvre de toitures photovoltaïques. La revente de l’électricité sur le réseau peut être une source de revenus bienvenue ou permettre de financer un nouveau bâtiment nécessaire à l’exploitation. Dans bien des cas, l’installation est correctement intégrée à l’environnement, quand la toiture est préexistante ou quand le nouveau bâtiment est regroupé ou en continuité avec les bâtiments existants.

Ce n’est pas le cas du projet de hangar à Soyans (emprise 684 m², hauteur 7,40 m), isolé sur la plaine de Talon à 350 m de l’entrée du village, avec son bardage métallique, devant les falaises de Saoû et le promontoire classé du château médiéval, sur une parcelle classée au précédent PLU en "Protection Paysagère". Pourquoi ces installations se développent-elles dans nos campagnes ? Suffit-il qu’elles soient "solaires" pour que la production d’électricité soit "responsable", comme l’avancent les constructeurs de ces installations ?...

Tribune publiée dans Le Crestois du 16 avril 2021