Transition, la chronique de Vincent Meyer du 30 avril 2021.

« Pas de risques nouveaux pour la santé au vu des données disponibles ». C’est le titre du rapport sur la 5G que vient de publier l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation, de l'Environnement et du Travail (ANSES). Une manière de rassurer pour ne pas gêner le déploiement de ce manteau électromagnétique qui va s’étendre sur l’ensemble de la population, alors même que le contenu des 200 pages du rapport est tout sauf rassurant.

Mais cet organisme, aussi indépendant que nombre de ses membres en conflit d’intérêt, espère probablement que beaucoup de journalistes vont sauter du titre à la conclusion sans se prendre la tête avec une analyse technique et complexe. Cependant si on lit bien le titre, il y a déjà lieu de s’inquiéter. Pas de risques « nouveaux ». Il y a donc des risques ? Des risques spécifiques de la 5G qui seraient connus mais non traités par le rapport ? Ou, pire encore, des risques déjà liés à la couverture 4G existante ?

De toute façon, le déploiement a commencé...

Tribune publiée dans Le Crestois du 30 avril 2021