Ce n’est pas mon genre
La chronique de René Bergier du 7 mai 2021.
Il y a des sujets sensibles qu'il vaut mieux aborder avec prudence, tant ils s'enflamment vite C'est le cas de l'un d'eux qui occupe depuis quelque temps militants, penseurs et même politiques : l'identité sociale et physique des genres. Autrement dit, la différence des sexes, les rapports du masculin au féminin et tout ce qui en découle de nos jours ; y compris l'écriture inclusive qui s'est invitée aux débats et dont je ne redirai pas tout le « bien » que j'en pense.
Ne souhaitant pas prendre part et encore moins parti (si, un peu quand même) dans les débats - fussent-ils passionnants et parfois passionnels, j'aborderai donc ce sujet avec un ton plus léger afin de garder une place à la détente et pourquoi pas… au sourire.
J'ai souvenir d'un temps lointain où, à l'école communale, notre brave instituteur ne nous parlait pas de « cisgenre » et encore moins de « transgenre », mais seulement de « genre » pour distinguer le féminin du masculin en leçon de grammaire, d'orthographe et, accessoirement, en parlant de littérature. C'était, pour l'essentiel, la règle des accords qui fait aussi partie des débats d'aujourd'hui en pointant l'inégalité homme femme supposée en découler.
À cette époque et au-delà des règles grammaticales, les gamins de notre âge savaient bien sûr reconnaître l'apparence sexuelle des humains...
Chronique publiée dans Le Crestois du 7 mai 2021