Un vaccin contre la peur
Transition, la chronique de Vincent Meyer du 21 mai 2021.
Un vaccin n’est pas un médicament. Pour lequel des effets secondaires sont à mettre en balance du bénéfice évident pour le malade. Le vaccin s’adresse à des personnes en bonne santé. C’est une mesure de prévention pour laquelle l’exigence d’innocuité doit être aussi stricte que pour un aliment.
Les produits phytosanitaires épandus dans les champs, qui arrivent comme micro résidus dans notre assiette de bien portants, font l’objet, eux, avant autorisation de mise sur le marché, d’une dizaine d’années de recherche, d’essais, d’études toxicologiques, de suivi des métabolites pour exclure tout danger sur la santé de consommateurs passifs et innocents. Un processus préventif souvent plus exigeant que pour un médicament. Et malgré cela, certains effets délétères se manifestent au fil du temps jusqu’à rendre l’interdiction de certains pesticides inévitable.
Pour les vaccins OGM, le principe de précaution est complétement bafoué…
Tribune publiée dans Le Crestois du 21 mai 2021