Afghanistan : organisons-nous pour accueillir des familles en péril
La Passerelle, chronique du 10 septembre 2021 de Gilles, Irène, Madeleine et Simone.
Les femmes afghanes et leurs filles sont à nouveau entrées au pays de l’enfer où elles risquent la mort si elles ne se plient pas aux lois de la charia. Comment manifester notre solidarité au-delà de la compassion simple qui donne bonne conscience mais non efficace pour leur venir réellement en aide ?
Toutes celles qui ont pris des responsabilités les années précédentes se sentent condamnées à très brève échéance. Les talibans n’aiment pas les femmes émancipées et sauront priver les petites filles de toute instruction. Il y a de beaux discours, par exemple celui du secrétaire général de l’ONU, dans lequel il se dit particulièrement préoccupé par l’avenir des femmes et des filles dont les droits acquis durement doivent être protégés. Il appelle les talibans à la plus grande retenue !
Mais au fait, quel est donc le discours de notre président ? Que l’urgence absolue est de mettre en sécurité les ressortissants français et ceux qui ont collaboré, mais aussi qu’il faut se protéger contre les flux migratoires. Comment se fait-il que le gouvernement n’ait pas anticipé et a attendu le dernier moment pour rapatrier les personnes en danger extrême ?...
Tribune publiée dans Le Crestois du 10 septembre 2021