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S’épuiser contre les conséquences ou attaquer les causes ?

Communiqué du 17 septembre 2021 de Camille Pierrette.

Il est utile de dénoncer le passe sanitaire, un pas de plus dans le contrôle numérique, le fichage, la gestion policière généralisée, l’exclusion, la surveillance autoritaire... Seulement, on ne peut plus juste rejeter certaines conséquences du système en place, car les urgences s’ajoutent : le climat part en sucette pour de bon, les destructions écologiques et sociales continuent, le monde vivant est détruit, tandis que la technopolice s’étend.

Que ça plaise ou non, tous ces problèmes ont les mêmes origines profondes : la civilisation industrielle, c’est-à-dire le capitalisme, le dogme du progrès par la technologie et les possessions matérielles, l’impératif de valorisation du capital et, donc, de croissance, l’absence de démocratie, la forme État et sa quête de puissance...

Plutôt que s’auto-détruire, et ainsi mettre un terme à ce qui cause les pandémies et les autres désastres, la civilisation industrielle préfère instaurer une «biosécurité » drastique, une gestion autoritaire des foules...

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Tribune publiée dans Le Crestois du 17 septembre 2021

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