Lettre à Eva, la chronique de Vincent Meyer du 1er octobre 2021.

Eva,
Tu sembles t’étonner que la rudesse des mesures imposées depuis le 12 juillet n’ait rencontré que la relative passivité de la population dont les libertés fondamentales sont pourtant bafouées.

Mais as-tu conscience que le terrain a été préparé par touches successives depuis des mois ? Dramatisation à outrance, mensonges d’État, mesures de confinement disproportionnées, interdiction de prescrire faite aux médecins libéraux, vaccination comme seule solution, omerta sur la prévention immunitaire individuelle, communication de propagande, amalgame concernant les réticences et résistances forcément « complotistes », censure sur les réseaux sociaux via les algorithmes invisibles, dénigrement puis élimination de personnalités scientifiques reconnues, harcèlement des non-vaccinés, passe sanitaire jusque sur les terrasses, répression des soignants objecteurs de conscience au risque de dégrader encore davantage la continuité des soins et d’aggraver la précarité sociale...

Et maintenant le projet de maintenir le passe sanitaire au-delà du 15 novembre malgré le reflux épidémique...

Tribune publiée dans Le Crestois du 1er octobre 2021