Tribune du 3 décembre 2021 d’Agnès Fouilleux.

Mercredi 24 novembre, 18h, salle du Conseil à Die. Nous sommes plus de cinquante personnes réunies pour le Comité syndical du Syndicat Mixte de la Rivière Drôme (SMRD). Le périmètre du syndicat intègre le bassin versant de la rivière et, par conséquent, les trois communautés de communes de notre vallée, depuis le Rhône jusqu’au Haut-Diois.

L’enjeu est important car il est prévu à l’ordre du jour la présentation et le vote du PPI, le Plan Pluriannuel d’Investissement pour les années à venir. Ce plan comprend des investissements plus lourds qu’habituellement, notamment autour de la question des digues et du risque inondation, la compétence dite « Gemapi » (Gestion des milieux et prévention des innondations), et les élus sont plus nombreux qu’habituellement à avoir fait le déplacement.

PARITÉ BIEN ORDONNÉE…

Tour de table, chacun et chacune se présente. Une dizaine de techniciens et chargés de mission du conseil départemental, des communautés de communes et du SMRD sont là. Les autres sont les élus, essentiellement des maires, des présidents, des viceprésidents des intercommunalités et du département.

Et c’est là que, soudain, cela me frappe… En face de moi, le long de la longue table rectangulaire autour de laquelle nous sommes installés, il n’y a que des hommes. Je tourne la tête à droite puis à gauche pour mieux regarder. Au fond de la salle, parmi les personnes des « services », comme on les appelle, pas mal de femmes, parmi celles et ceux qui ont réalisé l’imposant et passionnant travail de prévision et de prospective qui nous est présenté.

Mais autour de la table des élus, donc, de ceux qui votent, nous ne sommes que quatre femmes sur plus d’une trentaine de personnes...

Tribune publiée dans Le Crestois du 3 décembre 2021