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Otages

Lettre à Eva, la chronique de Vincent Meyer du 21 janvier 2022.

En 1431, le futur « bon roi René », duc de Lorraine, fut fait prisonnier par Philippe III, duc de Bourgogne, dit Philippe le Bon, qui ne le libéra qu’en échange de ses fils Jean et Louis. Ainsi fut fait également pour François 1er, capturé à la bataille de Pavie en 1525 et retenu en Espagne, qui dut livrer ses deux fils (dont le futur Henri II) en échange de sa liberté… Des otages de poids, donc une bonne monnaie d’échange ou un bel argument de négociation. Mais un otage peut voir sa valeur brutalement chuter. Ce fut le cas de Napoléon III, fait prisonnier par les Prussiens le 1er septembre 1870 à Sedan. Une belle prise. Mais dès le 4 septembre, la République étant proclamée, sa valeur sur le marché fut anéantie…

Un otage n’est utile que s’il ne s’échappe pas et si on peut en tirer avantage...

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Tribune publiée dans Le Crestois du 21 janvier 2022

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