Tribune du 25 mars 2022 de Simone Bacquet.

Le scandale du marché le mardi est loin d’être enterré. On en parle, on y revient, toujours choqué par la mise en scène policière et ses conséquences sur le chiffre d’affaires des forains, mais aussi sur le « poison » infiltré dans nos neurones, nos coeurs et nos esprits. Poison qui ne doit surtout pas glisser vers la haine, autre poison très dangereux.

« Qui sème le vent récolte la tempête ». L’édile crestois qui règne depuis deux décennies se sert souvent de ce vent, sans peur d’être renversé par une tempête. Pourquoi ? Mystère des urnes où nous déposons un nom sans toujours analyser notre option en profondeur.

Cette fois, on se demande pourquoi cet arrêté non répandu dans Crest. De plus, on a vécu une « OPA » (non boursière !) sur ce marché, avec une « clientèle » en uniforme dont l’un avait sans doute vécu avant une secousse qui l’avait rendu plus vulnérable aux aléas de sa mission. Mais de là à supprimer le « gagne-poisson » de deux personnes ! Et perdre une partie de leur marchandise ? L’arrêté du maire ayant été retoqué par le préfet, cela va entraîner un dédommagement pour les deux victimes, très certainement et en toute justice.

La logique et l’équité commandent de ne pas ponctionner la somme décidée sur le budget municipal, mais sur les émoluments personnels du représentant local de l’État, responsable de ces tribulations.

Simone Bacquet

Tribune publiée dans Le Crestois du 25 mars 2022