Tribune du 25 mars 2022 de Dominique Marcon.

Il y a deux semaines, nous avons parlé ordures ménagères : poubelle grise, déchets organiques et tri selectif. D’autres déchets ne peuvent être ni compostés, ni jetés dans le bac gris, ni dans les containers de tri. Ce sont les déchets volumineux, ou ceux dont le traitement et la valorisation sont encore plus complexes que pour les papiers ou emballages plastiques du quotidien : bois, gravats, cartons, déchets verts et tout le reste, joliment baptisés DIB (déchets industriels banaux, bien que ne provenant pas en totalité des industriels, et non dangereux).

Tous ces déchets doivent passer par la déchèterie. Nous produisons en moyenne 300 kg d’ordures ménagères par an et par habitant. Avec les dépôts en déchèteries, on monte à 480 kg (sept fois le poids d’un adulte de taille moyenne !). Si nous ne voulons pas être envahis par les déchets, trois options : en produire moins (encore faudrait-il que les fabricants nous aident), les confier à des filières industrielles de recyclage, ou les réutiliser en totalité ou en partie...

Tribune publiée dans Le Crestois du 25 mars 2022