Reconstruire sur une guerre
Tribune du 1er avril 2022 de Simone Bacquet.
Nous redoutons toujours sa généralisation, avec une forte crainte nucléaire. Mais comment s’en sortirait aussi bien celui qui appuie « sur le bouton » ? N’est-ce pas là notre plus sûre protection ? Ce raisonnement ne supprime pas notre douleur face aux épeuves des Ukrainiens, résistance qui nous semble bien plus ample que celle vécue par nos aînés sous l’occupation allemanden sans oublier les risques de dénonciation pour ceux qui s’engageaient dans la Résistance.
Par reconnaissance pour ceux qui se battent sur place, il est important de préparer l’avenir. Certains ont déjà commencé.
L’union de la plupart des peuples fait « chaud au coeur », ce coeur qui devrait commander tous les actes des humains et surtout ceux des décideurs.
L’accueil fleurit dans toutes les agglomérations ; La construction d’une Europe politique et sociale commence à poindre ;
La recherche d’autonomie à tous niveaux, dont au nôtre : apprendre à vivre moins chauffés en étant plus couverts. Le froid conserve, diton. On devient ainsi moins fragile aux intempéries et notre compte bancaire apprécie ;
Consommer moins et plus souvent cru. C’est plus de vitamines conservées, ainsi que les autres bienfaits des légumes et des fruits qui contribuent à l’immunité de notre corps. Là encore : économie de combustible.
Ce ne sont que quelques exemples que chacun de nous peut compléter et faire connaître. Façon aussi d’être solidaires de ceux qui vivent dans l’angoisse en Ukraine, en Russie et dans de nombreux pays. Un pas aussi vers la transition écologique et la sagesse pour nous comme pour la planète.
Simone Bacquet
Tribune publiée dans Le Crestois du 1er avril 2022