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Législatives : une sensation de ni fait, ni à faire

Tribune du 24 juin 2022 de Mireille Delaby.

Je ne sais pas vous, mais moi, j’ai une sensation de ni fait ni à faire au lendemain de ces législatives. Peut-être vivais-je un peu trop dans ma bulle pour sentir ce qui allait advenir. Persuadée que le NUPES avait réussi à faire l’union de la gauche - ou des gauches comme vous voulez - je pensais que le plus dur était fait. Eh bien non, personne n’avait envisagé une poussée de fièvre du RN aussi intense qu’un Covid de derrière le fagots et aussi mortifère.

La NUPES se voyait la première opposition à Macron, tout en laissant ses diverses composantes constituer des groupes indépendants. Jean-Luc Mélenchon n’avait pas prévu que le RN et ses 89 élus ferait un groupe supérieur à la LFI et serait en position d’être le groupe d’opposition numéro un. Ce qui change pas mal de choses au niveau de l’Assemblée nationale.

Et les partis formant la NUPES, privilégiant leur intérêt propre à celui de l’ensemble, refusent de ne faire qu’un seul groupe puissant...

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Tribune publiée dans Le Crestois du 24 juin 2022

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