Abus de pouvoir en démocratie libérale
La passerelle du 8 juillet 2022, avec Simone et Gilles.
Qui ne connaît pas ces trois lettres, ENA, si chères aux cruciverbistes ? Mais qui a entendu parler du massacre de ces trois lettres remplacées par INSP (Institut national du service public) par un saboteur de la démocratie ? Le pouvoir législatif n’aurait-il pas eu son mot à dire ? Il a été ignoré, remplacé par une ordonnance le 2 juin 2021. Un président a-t-il le droit divin sur tout notre patrimoine ? Et s’il s’était contenté d’un changement de dénomination ? Un collectif de haut fonctionnaire, « Nos services publics », dénonce :
- La priorité à la finance sur les objectifs concrets ;
- La volonté d’inféoder les hauts fonctionnaires aux politiques, sans considération pour leur expertise ;
- La priorité donnée à une gestion privée ;
- La force des lobbys.
Avec ce raccourci, style SOS France en danger, les passionnés de la chose publique ont de quoi approfondir et nous inviter à lutter contre ce déni de démocratie parmi d’autres. Notre nouveau pouvoir législatif a besoin du soutien de tous, dans l’intérêt de tous.
Simone, de Passerelle
Tribune publiée dans Le Crestois du 8 juillet 2022