Les vacances de Gigi
On peut en sourire... ou pas. La chronique de René Bergier du 2 septembre 2022.
Glups ! C’est moi Gigi ; faut que je vous raconte mes vacances… enfin, si on peut appeler ça des vacances.
Avec des potes, on avait décidé de descendre la rivière pour filer vers l’ouest ; mais ma copine la carpe, toujours bien informée, m’a dit : « N’y allez pas, tout est à sec là-bas. » Alors on a opté pour la direction Est. Et ma copine en a remis une couche : « À l’Est, il y a un barracuda sanguinaire qui a décidé de s’approprier tous les gours et pour cela il terrorise la population. » Pas très téméraires, nous avons donc opté pour le non-choix de rester dans notre quartier, sous le Pont du Batelier.
Bien mal nous en a pris. Ce trou d’eau, dont nous connaissions tous la tranquillité, était devenu infréquentable pour nous depuis le début de l’été. Certes, il y avait encore un peu de flotte, mais un paquet de pattes humaines et tout ce qui va avec avaient envahi les lieux...
Chronique publiée dans Le Crestois du 2 septembre 2022